L'aide à la réparation va doubler, profitez-en !

Temps de lecture : 2 min
L'aide à la réparation va doubler, profitez-en !

Pour inciter les Français à réparer leurs appareils électroniques plutôt que les jeter, l'État offre deux fois plus d'argent à partir du 1er juillet 2023 !

En fin d'année 2022, le gouvernement français lançait une aide financière dans le cadre de la loi anti-gaspillage (loi Agec), destinée à soutenir financièrement ceux qui feraient réparer leurs vieux appareils électroménagers et leurs équipements électroniques au lieu de les jeter.

Le montant de ce bonus réparation oscillait jusqu'ici entre 10/15 euros (pour des cafetières, des aspirateurs, des équipements de sport, du matériel Hi-Fi ou encore des perceuses ou des grille-pain) et pouvait grimper jusqu'à 45 euros pour la réparation d'un ordinateur portable. Le budget alloué à l'opération était de 62 millions d'euros pour 2023, mais 4 mois après son lancement, seuls 500 000 euros ont été versés à environ 20 000 utilisateurs.

La faute à des montants trop faibles ? À un nombre trop restreint de réparateurs agréés par l'État, avec 1 200 enseignes labelisées QualiRépar pour le moment, et un objectif à 1 500 pour l'année en cours ? À une liste d'équipements concernés trop limitée avec seulement une quarantaine d'appareils ? Pour donner envie aux Français d'être plus écolos au quotidien, le gouvernement a donc décidé d'augmenter les bonus d'aide à la réparation dès le 1er juillet 2023.

À partir de cette date, tous les montants seront doublés. Le minimum sera donc de 20 euros (pour une machine à café à filtres et l'ensemble des accessoires du petit-déjeuner) ; 30 euros pour le matériel audio ou vidéo, les drones ou encore les accessoires de jardin ; 50 euros pour les frigos, les tablettes, les smartphones ou les lave-vaisselle ; 60 euros pour réparer une télévision ou un vidéoprojecteur ; et jusqu'à 90 euros pour remettre en état un ordinateur portable.

Pour plus de la moitié des Français, faire réparer un appareil électronique est plus cher qu'en racheter un. Ce type d'aide doit alors équilibrer les dépenses et inciter les consommateurs à ne pas racheter automatiquement, quand la simple réparation d'un appareil défectueux peut prolonger sa durée de vie de plusieurs années. Par exemple, plutôt que de mettre au rebut un vieux PC, il est très facile de le transformer en Chromebook (et c'est gratuit !).

L'espoir est permis, comme semble en attester l'essor des ateliers de réparation collaboratifs et une prise de conscience toujours plus importante vis-à-vis des problématiques entourant la surconsommation et la préservation de la planète.

Par

Publié le