Le bonus réparation est étendu au textile et aux chaussures

Depuis 2022, le gouvernement mène une campagne anti-gaspillage visant à inciter les Français à faire réparer leurs appareils électroménagers. Elle prévoit une aide financière (qui a doublé en 2023) et s'étendra prochainement aux réparations pour les textiles et les chaussures.

Une mesure qui concerne presque tous les vêtements, hormis ceux faits de cuir véritable et de fourrure, le linge de maison les sous-vêtements et la lingerie. Elle prévoit une aide de 6 à 25 euros, selon le travail effectué. Pour les petites réparations, de type reprise d'une déchirure ou couture à refaire, la facture sera réduite de 7 euros ; pour le changement d'un zip, la réduction oscillera entre 8 et 15 euros ; un changement de doublure, selon sa complexité, pourra être soumis à une réduction de 10 à 25 euros.

Toutes les chaussures, même celle en cuir, peuvent également bénéficier de cette aide, qui peut atteindre les 25 euros en cas de ressemelage. Une opération de remplacement d'un embout de talon octroie une réduction de 7 euros, la réparation d'une couture ou d'un collage donne droit à un bonus de 8 euros, tout comme le changement d'un patin.

Pour profiter de ce bonus réparation, les particuliers n'ont qu'à se rendre chez l'un des 600 professionnels agréés (disponibles sur cette carte). La facture sera immédiatement minorée de la somme prévue et c'est le cordonnier ou le couturier qui se charge de faire sa demande de remboursement. Il est possible de cumuler les différentes remises, du moment que la facture initiale est de 12 euros minimum et que les bonus ne représentent pas plus de 60 % du total.

Ce système, financé par les éco-taxes que paient les professionnels du secteur du textile, s'inscrit dans un engagement pour la planète, avec pour objectif d'inviter les Français à réparer plutôt qu'à jeter et racheter. Selon la secrétaire d'État chargée de l'Écologie, les citoyens français jetteraient plus de 700 000 tonnes de vêtements chaque année. On rappelle qu'il est possible de vendre, mais aussi de donner les habits dont on se sert plus, comme l'a rappelé Emmaüs récemment.