Et si faire la liste de ses envies n'était pas la meilleure solution pour avancer dans la vie ? Certains à l'image de Tim Ferriss nous encouragent à définir nos peurs pour enfin oser les affronter et mener la vie dont nous rêvons vraiment. Une façon originale de découvrir qui l'on est vraiment et ce que l'on veut.
Des scénarios catastrophes qui nous terrifient
Dès que nous avons à faire un choix, à prendre une décision, à accepter une opportunité, à sortir de notre zone de confort, c'est la même rengaine. Face à une situation nouvelle ou à un enjeu de taille, notre peur prend le dessus. Les scénarios catastrophes tournent alors en boucle dans notre tête.
Conséquence, nos appréhensions nous limitent en nous faisant prendre des décisions contraires à nos envies les plus profondes. Que feriez-vous si vous n'aviez pas peur ?
Peut-être accepteriez-vous ce nouveau travail. Peut-être trouveriez-vous le courage de mettre fin à une relation dans laquelle vous ne vous épanouissez plus. Peut-être enfin oseriez-vous aller à la rencontre du monde et voyager. Affronter nos peurs est donc crucial, sans quoi nous finissons par vivre une vie qui ne nous ressemble pas.
Définir ses peurs, l'étonnante expérience
L'idée de définir ses peurs a été popularisée par un américain du nom de Tim Ferriss. Ce dernier propose pour avancer dans la vie d'écrire la liste des choses que nous aimerions faire mais qui nous font peur.
Il s'agit ensuite de noter ce que nous pourrions faire pour empêcher que le scénario catastrophe que nous avons imaginé ne se réalise. Si mettre fin à une relation vous effraie car vous redoutez la solitude, peut-être alors pourriez-vous envisager de vous inscrire dans une association vous permettant de faire de nouvelles rencontres.
Dans une troisième liste, il nous faudra écrire ce que l'on pourrait faire pour réparer ou minimiser les dégâts si notre scénario catastrophe se réalise effectivement. Voilà qui devrait déjà nous aider à nous détendre en comprenant que nous sommes rarement sans ressources.
Quatrième et dernier acte : noter ce que nous coûterait notre "évitement" dans 6 mois, 1 an ou 3 ans. Ici il s'agit de comprendre que nos peurs nous limitent, voire dégradent notre quotidien. En refusant ce nouveau travail parce que vous avez peur de ne pas vous intégrer, peut-être cela aura-t-il des conséquences financières et des répercussions sur votre carrière et votre vie familiale.
Nous dramatisons souvent la réalité
Faire la liste de nos peurs et surtout, la liste des moyens à notre portée pour éviter ou minimiser le drame que nous nous sommes imaginés nous permet de réaliser que nous avons une fâcheuse tendance à dramatiser la réalité.
La plupart du temps, même si une situation désagréable se présente, nous aurons les moyens de l'affronter et de la supporter. Aussi est-il nécessaire de prendre conscience des conséquences de nos évitements. Car à l'inverse nous minimisons bien souvent leurs conséquences sur notre vie.
N'ayez plus peur d'affronter vos peurs, mais redoutez plutôt de ne jamais oser leur faire face ! Une nouvelle vie vous tend peut-être les bras.