5 infos à connaître sur la marmite norvégienne

La marmite norvégienne revient à la mode ! Ce cuiseur thermique possède des caractéristiques étonnantes et son fonctionnement est enfantin. Ses origines historiques méritent aussi d'être connues, tout comme ses avantages et ses inconvénients. De plus, cet outil de cuisson économique peut être fabriqué très facilement, chez soi et sans grand investissement.

Temps de lecture : 3 min
5 infos à connaître sur la marmite norvégiennePhoto : Ecocotte

Suite à la hausse des prix du gaz et de l'électricité, les cuisiniers en herbe recherchent des méthodes de cuisson économiques. Et dans ce domaine, la marmite norvégienne tire parfaitement son épingle du jeu. Mais son côté écologique est, lui aussi, intéressant. Voyons ensemble en quoi consiste ce mode de cuisson plutôt original.

Anatomie d'une marmite norvégienne

La marmite norvégienne est, en quelque sorte, un cuiseur thermique. Elle est composée d'une marmite en fer battu et d'un contenant hermétique se refermant. Ce dernier est fabriqué à l'aide de liège, de laine, de foin, de feutre ou même avec une simple couverture. Ces matériaux ont l'avantage d'être très isolants. À l'intérieur de cette caisse, on y glisse la marmite. Elle permet de faire mijoter son plat de façon très économique. En effet, cette manière de cuisiner est très ingénieuse. Elle permet de réduire considérablement les dépenses d'énergie au moment de la cuisson des aliments.

Le fonctionnement d'une marmite norvégienne

Ce thermos géant permet d'éviter la déperdition de chaleur. Il suffit de placer un récipient fermé faisant office de contenant, comme une marmite ou un faitout avec un couvercle, dans la caisse isolante. La casserole a été préalablement chauffée sur le feu ou le gaz. La préparation a été effectuée avant et portée à ébullition quelques minutes. Avant d'intégrer la marmite dans la boîte isolante, il est essentiel de bien la fermer. Celle-ci va continuer lentement sa cuisson tout en refroidissant tout doucement.

Les origines de cette marmite écolo

Ce système de cuisson écologique a été mis en place en 1870 en Norvège (d'où le nom). Il a été très utilisé pendant les deux guerres mondiales, pour aider les populations qui manquaient de tout. La marmite norvégienne est revenue sur le devant de la scène en 2004. À cette époque, l'ONG "Les Amis de la Terre" avait pour projet de réduire la consommation énergétique des familles et donc les émissions de CO2. De ce fait, la marmite a été réhabilitée.

Ses avantages et ses inconvénients

Ses principaux avantages sont de pouvoir réduire les dépenses en énergie préalablement dédiées à la cuisson des aliments. En effet, le gaz ou l'électricité sont des sources d'énergie très coûteuses actuellement. Avec cette forme de cuisson, il n'y a aucun risque d'accrochage au fond du récipient, celui-ci continuant sa cuisson lentement au chaud.

Un autre point positif pour l'utilisation de ce cuiseur thermique : la cuisson ne surchauffe pas la cuisine pendant l'été. De plus, cette caisse peut également servir à conserver les aliments au frais, comme une glacière.

Il y a très peu d'inconvénients avec la marmite norvégienne. Il est tout de même conseillé de refaire bouillir la marmite quelques instants avant dégustation. De plus, il faut prévoir qu'un plat nécessite un temps de cuisson plus long que pour les types de cuissons traditionnels.

Comment créer chez soi une marmite norvégienne ?

Quatre étapes suffisent pour créer soi-même sa marmite norvégienne. La première consiste tout d'abord à choisir son récipient de cuisson. Marmite, casserole, cocottes... le choix est personnel. Puis, il faut se décider sur le contenant. Une caisse en bois, un coffre, une malle, feront parfaitement l'affaire.

Le contenant choisi doit être isolé correctement. Tous les côtés doivent être protégés, ainsi que le couvercle. La marmite doit être véritablement emmitouflée. Les isolants possibles sont très nombreux : couettes, sac de jute, galettes de chaise, couverture de survie...

Pour terminer, il est essentiel de stabiliser correctement le fond de la marmite norvégienne. Un sous-plat, en liège ou en bois, doit être positionné au-dessous pour éviter tout renversement.

Par

Publié le