Viager : un changement à ne pas rater

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Viager : un changement à ne pas rater

Si le viager peut présenter un gros avantage financier, en permettant de devenir propriétaire d’un bien plus grand à moindre coût, il n’en reste pas moins le plus souvent un pari sur la mort de quelqu’un. Une solution simple permet désormais de profiter de son bien plus rapidement.

Car l’inconvénient du viager est évident : si la somme de départ (appelé le bouquet) correspond le plus souvent à 30% seulement de la valeur du bien, la rente mensuelle qui l’accompagne peut en rebuter plus d’un. Et pour cause, il s’agit ni plus ni moins d’un calcul sur la durée de vie d’une personne, afin de déterminer si le bien acheté est finalement si rentable que ça.

Monetivia, une société spécialisée en gestion, propose une solution simple et efficace : acheter le bien entre 52 et 74% de sa valeur, et accepter de le laisser à la disposition du vendeur pendant une durée fixée entre les deux parties. L’acheteur n’a alors pas à payer au vendeur de rente mensuelle en plus du bouquet.

A la fin de la période allouée au vendeur, si celui-ci choisit de rester dans le logement, l’acheteur reçoit une rente correspondant à 3% du bouquet (et donc payée par le vendeur). Si le vendeur souhaite quitter le logement, c’est alors lui qui recevra cette rente.

En cas de décès du vendeur avant la fin de la période allouée, l’acheteur devra s’acquitter auprès de la famille d’une compensation financière pouvant aller jusqu’à 95% du prix réel du logement. Cela dépend alors du nombre d’années qu’il restait au vendeur sur la période allouée.

Le changement est donc appréciable, puisqu’au lieu d'attendre la mort de quelqu’un, il vaut mieux espérer qu’il vive pour ne pas avoir à payer de frais supplémentaires !

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