Laits végétaux : attention aux risques pour les nourrissons

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Laits végétaux : attention aux risques pour les nourrissons

En Belgique, deux parents sont jugés pour avoir nourri leur nourrisson dès ses trois mois exclusivement avec des laits végétaux, ce qui a provoqué sa mort quatre mois plus tard. Ce fait divers pose la question de la dangerosité des laits végétaux pour les très jeunes enfants.

Que ce soit par conviction végane ou par crainte d’une allergie, certains parents envisagent l’utilisation de laits végétaux pour nourrir leur bébé. Si ces laits végétaux ne sont pas néfastes à proprement parler au quotidien, ils n’en restent pas moins dangereux et inadaptés pour les nourrissons.

En mars 2013, un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), explique les risques de carence pour les tout-petits nourris exclusivement avec des laits de soja, d’amande, de riz ou encore de quinoa… Les apports énergétiques de ces produits végétaux ne sont pas les mêmes que ceux des laits de croissance ou du lait de vache. Une alimentation trop importante ou pire, exclusive, et sur plusieurs mois avec des laits inadaptés va ainsi provoquer chez l’enfant une insuffisance d’apport en protéines, mais aussi en acides aminés, en lipides, en minéraux, en vitamines et en oligo-éléments.

Résultat : l’enfant souffrira d’un manque nutritionnel important, qui peut causer de sévères problèmes de croissance, une malnutrition, et dans les cas les plus extrêmes, le décès. Le risque est le même pour les laits d’origine animale autre que le lait de vache (brebis, chèvre, jument…).

L’Anses recommande donc l’allaitement jusqu’à 6 mois, puis des laits de croissance adaptés aux besoins des enfants, selon leur âge. Pour les nourrissons intolérants au lait de vache, sachez qu'il existe des préparations adaptées, qui peuvent être prescrites par un médecin.

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