Comment gronder son chat quand il fait des bêtises ?

Contrairement au chien, réceptif au dressage, le chat semble être un animal solitaire et indépendant qui ne répond de personne. Pourtant, quand il commet des bêtises de manière récurrente, il faut savoir le punir pour lui faire comprendre qu’il doit cesser ses agissements. Voici quelques conseils et astuces pour vous permettre d’éduquer votre chat, sans le stresser inutilement. Vous allez voir que si certains gestes seront efficaces, d’autres sont à prohiber totalement.

Faut-il punir son chat ?

Contrairement à certaines idées reçues, un chat peut être éduqué. Et avant même de songer à le punir, il faudra donc lui apprendre à agir correctement, et ce, dès son plus jeune âge. Contrairement au chien, dont il est facile d’attirer l’attention en l’appelant, il faudra user de récompenses pour faire comprendre à votre chat qu’il a le bon comportement.

Si votre matou agit mal, qu’il s’obstine à manger vos plantes, à faire ses griffes sur le sofa ou à faire ses besoins en dehors de la litière, vous pourrez alors opter pour des réprimandes justes. Gardez bien en tête que le chat, s’il commet des bêtises, pourrait avoir un message à vous faire passer : « je m’ennuie, ma litière est trop sale, j’ai faim... »

Apprenez donc à comprendre votre chat avant de le punir ! Il pourrait simplement avoir besoin de plus de jouets, d’un griffoir adapté ou d’un peu plus d’attention pour se calmer. Rappelons que les chats font parler leur instinct de chasseur à certains moments de la journée et qu’il est important de les laisser se défouler.

Réprimander un chat correctement

La règle numéro 1 pour punir un chat, c’est de le faire uniquement si vous le prenez sur le fait. Si vous le voyez s’attaquer à votre sapin de Noël, faire de l’escalade sur vos rideaux ou lécher le plat contenant votre repas du soir, lancez-lui un "non" ferme.

Le but est de le surprendre en plein acte, afin qu’il puisse lier la réprimande à son action. Les chats ont une très bonne mémoire, mais ils ne comprendront pas pourquoi vous les grondez si vous le faites sans contexte apparent. Vous pourriez faire peur ou traumatiser votre animal en élevant la voix, alors qu’aucune raison ne semble le justifier pour lui.

Cette interruption en pleine action peut se faire par la voix, par un claquement de mains, un tapement de pied ou en usant d’un pssschhh bien connu des propriétaires de chat. Mais parfois, l’animal s’y habitue et il faut prendre d’autres mesures. Parmi les punitions efficaces sur le moment, on peut citer le jet d’un objet mou (une de ses peluches, une balle en mousse, une pantoufle...) qu’il finira par identifier comme une menace ; il devrait rapidement cesser ses méfaits dès que vous vous en saisissez. Autre option envisageable, l’utilisation d’un spray pour lui vaporiser un peu d’eau sur le corps, car c’est une sensation qu’il n’apprécie pas beaucoup.

Si vous avez un chaton à éduquer, vous pouvez opter pour la technique utilisée par sa maman : le soulever par la peau du cou pour détourner son attention de l’objet en cause. Ça ne lui fait pas mal et il comprendra alors qu’il ne doit pas se trouver là.

Enfin, si votre chat est une vraie tornade et qu’il se met en danger lui-même, pensez à souscrire à une assurance pour chat qui pourrait vous éviter certains frais.

Ce qu’il ne faut pas faire pour punir votre chat

Gronder son chat est nécessaire pour préserver l’harmonie chez vous, mais certains comportements sont à prohiber. Ils pourraient effrayer le chat et le rendre peureux ou agressif, et ils sont totalement inutiles. Il ne sert à rien de le taper sur la tête, sur les fesses ou sur la patte, car cela n’a aucun sens pour lui. Le chat réagit plutôt à une éducation positive, faite de récompense s’il agit correctement ; le frapper servira uniquement à le mettre dans un état émotif qui le stressera.

Même chose pour les cris qui vont principalement lui faire peur. Le but n’est pas que votre chat vous craigne, car il pourrait développer des troubles comportementaux et rejeter la présence des humains. Soyez ferme quand vous dites non, mais n’élevez pas la voix plus que nécessaire.

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