Un tapis feng-shui pour prendre soin des énergies

Le tapis, loin d'être une simple "carpette", est un objet de mise en valeur de votre espace. Ce revêtement ne doit pas être un choix anodin lorsqu'il s'agit de décorer sa maison, et présente l'avantage - par rapport à une moquette - de pouvoir être changé et déplacé au gré de vos envies.

L'emplacement du tapis : chaque chose à sa place

Un tapis habille avant tout une pièce, mais il doit également s'adapter aux meubles qui l'entourent. Pour bien choisir l'emplacement, il vaut mieux penser sa maison comme un assemblage d'espaces plutôt que de pièces. Ainsi votre salon est peut-être assez grand pour être découpé en deux parties, voire trois : celle devant la télévision, celle avec une table pour manger, et celle, peut-être plus réduite, donnant sur l'extérieur. Il n'est pas nécessaire que des portes séparent ces espaces pour qu'ils soient considérés comme une partie indépendante ; c'est plus leur fonction qu'il s'agit de déterminer.

Il ne s'agit pas non plus de rester bloqué au niveau du sol. Que diriez-vous d'un tapis mural ? Un joli tapis que vous auriez rapporté d'un de vos voyages, ou un autre confectionné par un artisan français, dans le style médiéval ! On se rapproche alors plus de tentures que de tapis, puisque celles-ci ne feront pas forcément double usage pour vos pieds.

Un seul élément résiste encore et toujours à l'envahisseur : le plafond. Il est difficile d'y accrocher un habillage aussi lourd qu'un tapis, et pour peu que ce dernier ait quelques motifs, cela peut très vite surcharger une pièce, à moins de disposer d'une bonne hauteur sous plafond.

La taille et la forme : ne pas se laisser déborder

La taille comme la forme du tapis doivent être adaptées à l'emplacement choisi plus haut. Si la première image du tapis qui frappe l'esprit est de forme rectangulaire, il ne faut pas hésiter à se tourner vers des géométries plus originales, comme un rond pour faire le rappel d'une table circulaire, ou d'un octogone pour ses multiples arrêtes dans la salle de jeu des enfants.

Sur la taille à proprement parler, il faut apporter une attention toute particulière. Le tapis ne doit pas englober l'intégralité de l'espace que vous avez défini, ni au contraire s'y laisser englober. Il doit être à la fois contenant et contenu, en laissant des marges pour "sortir" de l'espace. Un peu de la même manière qu'un cadre embellit une photo, le tapis va venir encadrer la fonctionnalité d'un espace. Petit exemple : si vous avez un canapé face à un téléviseur, le tapis pourra aller de l'un à l'autre en passant sous les pieds des meubles les plus proches, mais sans aller au-delà des pieds les plus lointains de ces mêmes meubles.

La matière du tapis : le petit supplément d'âme

Le choix est très large pour les matières de tapis. Les fibres synthétiques classiques côtoient des tapis plus fermes en osier ou en bambou. On peut même opter pour un tapis en fourrure ou en laine tressée.

Si vous désirez que votre pièce respire la douceur, optez plutôt pour des poils longs qui sauront répondre à l'impératif d'y glisser vos orteils, ou pour une matière offrant beaucoup de glamour comme la soie. En revanche, s'il est indispensable d'assurer un entretien fréquent du tapis, préférez alors les poils courts. Vous éviterez ainsi que des miettes viennent se glisser entre les fibres, surtout si celles-ci sont de forte densité. La présence d'animaux dans votre maison peut également favoriser un choix à poils courts, à moins de souhaiter y retrouver pêle-mêle croquettes, poils et grains de litière.

La matière doit enfin s'accorder avec l'ambiance générale de la pièce. Plutôt cosy ? Des poils longs et une couleur neutre, mais apaisante, comme le beige ou le taupe. Plutôt zone de découverte ? Un tapis exotique à poils ras avec de belles peintures tribales trouverait tout à fait sa place. Devant la porte d'entrée, le tapis sera souvent bousculé par les pas et les saletés : optez pour un modèle résistant et lavable, qui saura garder son charme tout au long de l'année, peu importe les intempéries.