15 objets des années 80 qui nous manquent

Nostalgie, quand tu nous tiens ! Si vous vous souvenez avec émotion de votre rubik's cube, de votre appareil-photo jetable ou encore de votre première console de jeux à brancher sur la télé, vous allez comprendre le pourquoi de ce petit diaporama.

Il nous offre un voyage dans les années 80, époque bénie où régnait une certaine insouciance, où l'on n'avait pas peur d'arborer des couleurs flashy et où les réseaux sociaux n'avaient pas encore leur mot à dire. On regardait trois chaînes à la télé, on écoutait Dire Straits et Julie Pietri, et on regardait E.T. pour la cinquième fois en fabriquant des scoubidous. Retour en images sur une décennie qui a marqué une génération, avec la redécouverte de quelques objets cultes, disparus mais pas oubliés.

Le téléphone à cadran

Les plus jeunes ne savent pas combien il pouvait être pénible d'appeler quelqu'un au téléphone : pour composer le numéro, il fallait batailler un bon moment avec le cadran rotatif des téléphones (filaires). En redoutant de se tromper de chiffre ou de se coincer le doigt. (Photo : Gilles Péris y Saborit)

La boombox

Figure essentielle de la culture musicale des années 80, la boombox était aussi appelée "ghetto-blaster" par les plus branchés, "sound machine" par les anglophiles et "radiocassette" par les plus âgés. On portait l'appareil sur l'épaule pour écouter sa musique favorite dans la rue, de préférence du hip-hop américain, avant de faire une petite démonstration de breakdance. (Photo : Dirk Knight)

La cassette audio

Et que mettait-on dans son radiocassette ? Une K7 bien-sûr ! Avec son look unique et jamais égalé, ce petit objet sonore renfermait vos chansons préférées, parfois enregistrées à la radio ou piratées du vinyle d'un copain. Il fallait juste prier pour que la bande magnétique ne s'enroule pas autour des galets du lecteur. (Photo : cassettes on Flickr)

La platine vinyle

Toujours au rayon musical, mais beaucoup moins nomade, voici l'objet qui a pris soin des oreilles des mélomanes pendant très longtemps, avant que le lecteur CD vienne le détrôner (et je ne parle pas du player MP3). L'électrophone, comme on disait dans les familles, lisait les disques vinyles à l'aide de sa pointe appelée diamant ou saphir. Cette dernière était à remplacer de temps en temps pour profiter des qualités sonores optimales de cet appareil au charme magique, même si ça faisait scratch-scratch. (Photo : Sebastián Sánchez)

Le View Master

Délicieusement vintage, le View Master date en réalité des années 1930. Très populaire dans les 80's, cette petite visionneuse fonctionnait avec un disque en carton, cranté et doté de 7 images. Une gâchette permettait de faire tourner le disque et donc de faire défiler les photos, qui étaient même parfois en relief. Un système breveté qui a éloigné la concurrence pendant longtemps. L'appareil permettait ainsi d'admirer des paysages étrangers, des animaux lointains ou des personnages de dessins animés. (Photo : Enokson)

La machine à écrire

Objet culte pour les écrivains, scénaristes et autres auteurs en herbe, la machine à écrire a été poussée aux oubliettes par l'ordinateur et son traitement de texte. Il faut reconnaître que sa feuille unique (quoique parfois dupliquée sur un carbone) a de quoi en décourager plus d'un. Mais le cliquetis des touches et le "ding" qui sonne au bout de la feuille font de la machine à écrire un objet rétro à jamais dans nos cœurs. (Photo : Chiara Baldassarri)

Le projecteur de diapos

Après les vacances, rien de tel qu'une séance de photos en famille pour se rappeler les bons moments. Et pour ça, le projecteur de diapositives instaurait une ambiance unique. Certes, il fallait lui trouver une place surélevée et déplier un écran dans le salon, mais quel bonheur de voir ensemble ces bons souvenirs projetés sur la toile blanche. Aujourd'hui, on prend avec son téléphone des milliers de photos qu'on ne montre à personne. Vive le numérique. (Photo : Andrew_Writer)

Le pouf poire

Et pour apprécier les séances diapos (quand ce n'était pas un film en Super 8), il était recommandé de se lover dans un pouf en forme de poire, garni de billes qui chantaient lorsqu'on s'installait. Un fauteuil informe mais curieusement confortable, très tendance à l'époque, plutôt réservé aux ados en raison de la difficulté à s'en extraire. (Photo : Zanotta)

Le répertoire téléphonique

Il aurait pu être simple de noter les numéros de téléphone de ses amis ou de la famille sur un carnet, mais non, dans les années 80, on aimait la technologie (ne riez pas). Du coup, ce répertoire permettait de retrouver instantanément un numéro en faisant apparaître la bonne feuille à l'aide d'un ingénieux système de liste alphabétique. Et puis ça faisait joli sur le petit meuble dans l'entrée. (Photo : Vitrine Magique)

Le répondeur

Non loin du répertoire, se trouvait un objet totalement disparu aujourd'hui et pourtant si révolutionnaire à l'époque : le répondeur téléphonique. Branché en permanence sur le téléphone, il délivrait un message tout comme aujourd'hui sur les portables, sauf que l'enregistrement se faisait sur une petite cassette intégrée. Et on bouillait d'impatience de l'écouter en rentrant chez soi. (Photo : Property24.com)

Le polaroid

Cet appareil-photo a fasciné de nombreux amoureux de la photo, plus par sa technologie que par le résultat obtenu. Car si l'objet permettait de fabriquer une photographie de façon quasi-instantanée, l'image finale était rarement de grande qualité. Mais le "pola", comme on disait alors, était idéal pour partager ses souvenirs à la fin d'une soirée ou pour écrire un petit mot punaisé sur un tableau en liège. (Photo : Lisa Taliana)

L'album-photos

Je sais ce que vous allez dire : un album, c'est pas très années 80. Et bien si vous continuez à collectionner vos plus beaux clichés de cette manière, vous avez bien de la chance, parce qu'entre les disques durs et les sites de partage de photos, rares sont ceux qui prennent encore le temps de ranger leurs plus beaux souvenirs dans un album-photo. C'est pourtant si sympa de le poser sur ses genoux pour se rappeler le temps passé, en profitant de l'occasion pour recoller les images un peu jaunies. (Photo : Paul)

Le magnétoscope VHS

Typique des années 80, le magnétoscope a connu une carrière finalement assez fulgurante, coincé entre le V2000 et le lecteur DVD. Le problème de la cassette VHS, c'est qu'elle n'a pas tenu la distance : difficile aujourd'hui d'en visionner, tant le support était sensible au temps qui passe. Mais l'objet a fait rêver une génération de cinéphiles, qui pouvaient ainsi enregistrer le film du dimanche soir avant d'aller se coucher parce qu'il y avait école le lendemain. Et se repasser Belmondo ou De Funès le mercredi après-midi. A l'époque, le bonheur, ça se méritait. (Photo : oldvcr.tv)

Le décodeur Canal +

Et pour les plus chanceux, une quatrième chaîne de télévision a vu le jour dans les années 80. Canal Plus diffusait ses programmes en cryptés, c'est à dire une image déformée et un son métallique inaudible. Une seule petite pression sur le bouton de cet appareil magique et un film diffusé en salle un an plus tôt apparaissait à l'écran. Un grand moment pour les amoureux du cinoche (et les fans de foot).

Le Minitel

S'il y a bien un objet des années 80 qui fait encore parler de lui, c'est le minitel. Et pour cause, celui qu'on considère comme l'ancêtre d'internet était une invention française. Il permettait de se connecter à de nombreux services en ligne, en composant un numéro parfois mystérieux commençant par 3615 ou 3617. Le minitel a accompagné le démarrage des petites annonces, des plateformes de rencontre et des services administratifs. (Photo : Kevin)